Le divorce pour faute, avocat divorce à Drancy

Dans la procédure de divorce pour faute, il est indispensable de prouver une faute du conjoint. Les faits qui lui sont reprochés doivent constituer soit une violation grave (ex. acte de violence sur conjoint), soit une violation qui sans forcément être grave est une violation renouvelée des droits et obligations du mariage (ex. comportement méprisant et injurieux répété à l’égard du conjoint).

exemples de fautes retenues par la jurisprudence:

  • adultère: violation de l'obligation de fidélité
  • mauvais traitements physiques (violences..), mentaux et harcèlement moral
  • manquements à l'obligation de cohabiter (abandon du domicile conjugal ...)
  • manquements aux devoirs relatifs à l'entretien et à l'éducation des enfants
  • manquements aux obligations de caractère patrimonial
  • manquements au devoir d'assistance

Si le défendeur a effectivement des torts, le demandeur peut lui aussi avoir commis des fautes.

Notre Cabinet d'Avocats vous précise que cela peut entraîner trois conséquences :

  • soit la faute du demandeur peut excuser les torts du défendeur et donc le divorce pour faute ne saurait être prononcé par un Juge aux Affaires Familiales,
  • soit justifier que le défendeur formule à son tour des demandes à l'encontre du demandeur,
  • soit de permettre au Juge aux Affaires Familiales, même s'il n'a pas été saisi d'une demande du défendeur, de prononcer le divorce aux torts partagés.
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L'ordonnance de protection

L’ordonnance de protection a pour objet d’assurer la protection de la victime de violences causées au sein d’un couple ou par un ancien conjoint, partenaire d’un PACS ou concubin et d’organiser le cas échéant la situation matérielle et les relations avec les enfants après la séparation du couple.

Les personnes qui peuvent en bénéficier sont donc:

  • la victime de violences commises au sein d’un couple
  • ainsi que les enfants en danger du fait des violences exercées sur cette victime.

Peu importe le moment où surviennent les violences, que ce soit:

  • pendant la vie commune
  • ou postérieurement à une séparation ou à un divorce.

L’auteur des violences est:

  • un conjoint ou un ancien conjoint,
  • un partenaire lié par un PACS ou un ancien partenaire,
  • un concubin ou un ancien concubin.

La notion de violences s’apprécie au regard des atteintes à l’intégrité physique et/ou psychique qui en résultent.

Les violences exercées doivent avoir pour conséquence de mettre en danger l’autre membre du couple ainsi qu’éventuellement le ou les enfants vivant au foyer.

Comment se déroule la procédure spécifique à l'ordonnance de protection ?

Après avoir analysé votre situation personnelle, notre Cabinet d'Avocats vous accompagne afin de vous aider à réunir les pièces nécessaires au succès de votre procédure puisque toute personne qui invoque des faits de violences exercées au sein d'un couple doit apporter des preuves de ces faits et établir le danger auquel elle est exposée.

Notre Cabinet d'Avocats préparera ensuite la requête en vue de la délivrance d'une ordonnance de protection qui sera présentée au Juge aux Affaires Familiales (JAF). Compte tenu de votre situation personnelle, le Juge aux Affaires Familiales (JAF) pourra prendre les mesures suivantes :

  • interdire à la partie défenderesse de recevoir et rencontrer certaines personnes ou d’entrer en relation avec elles
  • interdire à la partie défenderesse de détenir ou porter une arme et ordonner sa remise
  • statuer sur la résidence séparée des époux en précisant lequel des deux continuera à résider dans le logement conjugal et sur les modalités de prise en charge des frais afférents à ce logement, étant précisé que sauf circonstances particulières, la jouissance de ce logement est attribuée au conjoint qui n’est pas l’auteur des violences / attribuer la jouissance du logement ou de la résidence du couple au partenaire ou au concubin qui n’est pas l’auteur des violences et préciser les modalités de prise en charge des frais afférents à ce logement

Dans ces deux derniers cas, si l’ordonnance le prévoit, c’est-à-dire si l’expulsion est expressément ordonnée, la partie défenderesse locataire ou propriétaire du logement peut être expulsée sans pouvoir bénéficier de délais.

  • se prononcer sur les modalités de l’exercice de l’autorité parentale
  • se prononcer sur la contribution aux charges du mariage pour les couples mariés
  • se prononcer sur l’aide matérielle au sens de l’article 515-4 du code civil pour les partenaires de PACS
  • se prononcer sur la contribution à l’entretien et à l’éducation des enfants
  • autoriser la partie demanderesse à dissimuler son domicile ou sa résidence et à élire domicile chez l’avocat qui l’assiste ou la représente ou auprès du Procureur de la République du TGI de Bobigny
  • prononcer l’admission provisoire à l’aide juridictionnelle.

Le Juge aux Affaires Familiales délivrera alors, compte tenu de l'urgence un permis d’assigner pour une audience proche.

Les auditions des parties peuvent être séparées ou se dérouler au cours de la même audience.

Après avoir entendu les parties, leurs avocats le cas échéant et recueilli les observations du ministère public, le juge rend sur le champ (ou à très bref délai) une ordonnance.

L’ordonnance est exécutoire de droit à titre provisoire.

Notre Cabinet d'Avocats procèdera à la signification par voie d'Huissier de Justice de l'ordonnance de protection.

Le délai d’appel est de 15 jours.

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